dimanche 1 janvier 2012

Jusqu'à toi combien de poèmes (suite)


Note de lecture de Brigitte Maillard sur son blog Monde en poésie :

C’est sur les réseaux sociaux que j’ai fait la connaissance d’Alireza Roshan, Poète iranien. Il était alors emprisonné depuis début septembre avec neuf de ses camarades, responsables d’un site web de la Confrérie des derviches Gonâbâdi. Un ordre soufi persécuté par le pouvoir depuis des années et précise son éditeur «dont la seule faute consiste en des pratiques spirituelles ancestrales et constitutives de l’âme même du peuple iranien».
Alireza Roshan a été découvert par les éditions Eres alors même que son site personnel attirait quotidiennement et depuis deux ans, de nombreuses visites et commentaires. Pour la première fois il est traduit en français et édité dans la collection Po&Psy, des éditions Eres.
Ce premier recueil «jusqu’à toi combien de poèmes» est l’histoire en quelques poèmes de la quête de l’amour, au sens de la mystique musulmane, de l’amant et de l’aimé. Une passion humaine intense, où l'Un se cherche dans l’absence de l’autre et où «l’aimé, l’amant et l’amour ne formeront plus qu’une seule réalité», c’est l’union mystique.
Ces courts poèmes d'éveil font vibrer le sens. Les mots sont simples. Les images aussi. Si je m'étonne, si je souris à certaines évocations, il y a là quelque chose d'immédiat, proche d'une réalité première. Le moi s'éloigne, la conscience affleure et se reflète en chacun d'eux. C'est toute l'ardeur de cet écrit. Un vrai voyage qui dépasse l'idée même de littérature. Une présentation en feuillets libres, dé-paginés, au graphisme épuré. Des pages pleines de grâce dont la version bilingue renforce la présence.

Lien vers le blog Monde en poésie

1 commentaires:

Brigitte Maillard a dit…

Merci Nûssoumelok d'avoir partagé ainsi.Je découvre votre blog.Belle affinité!