mercredi 10 juin 2009

Faim d'un jeu




(...) Notre royaume c'était une grande courbe de la voie ferrée qui finissait juste au bout du jardin. Il n'y avait rien d'autre que le ballast, les traverses, la double ligne des rails ; une herbe stupide et rare poussait entre les pierres (composées, comme on sait, de mica, et de quartz) qui brillaient comme de vrais diamants sous le soleil de deux heures. (...)

Julio Cortazar, Fin d'un jeu

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