Midi
comme un couvercle
palpite sur l'ébullition
du jour.
Sous le tilleul un monde
s'endort
dételé de la rumeur lointaine.
Une cigale
solitaire fracasse
l'invisible.
Rend un son à l'immobilité.
(Assourdissant le chant silencieux de l'étreinte).
Danièle Faugeras
jeudi 19 août 2010
Le chant silencieux
Libellés : arbres, Faugeras Danièle, photos, poésie
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