Moi dans cette obscurité
Je songe à un agneau lumineux
Qui viendrait paître l'herbe de ma fatigue.
Moi dans cette obscurité
Je vois le prolongement humide de mes bras
Sous la pluie
Qui mouilla les premières oraisons de l'homme.
Moi dans cette obscurité
J'ai ouvert la porte aux prairies antiques,
Aux ors que nous contemplâmes sur le mur des mythes.
Moi dans cette obscurité
J'ai vu les racines
Et au tout jeune buisson de la mort, j'ai expliqué l'eau.
Sohrâb Sepehri
mercredi 14 juillet 2010
Du vert au vert
Libellés : photos, poésie, reflets, Sepehri Sohrâb
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3 commentaires:
Cette photo est truquée!!!... ou bien?
Pas de trucage, chère Lolotte, un reflet...simple reflet...
mais ou sont les jambes?? A moins qu'elles ne soient aussi fluides que l'onde...?
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