SABLES MOUVANTS
Quand je ne verrai plus, et si je vois, je Vous verrai. Quand mes yeux ne verront plus cet homme, quand ce sera vos yeux partout. Quand Vous serez avec moi. Et Vous serez la montagne, et Vous serez le monde qui ne finira plus. Je n'aurai plus d'oreilles, et j'entendrai ce que Vous entendez. Mes yeux sont la pupille de vos yeux, mes oreilles sont le tympan de vos oreilles, et je me prosterne avec mes genoux pour me prosterner jusqu'à Vous, pour me prosterner devant Vous qui ne finissez plus.
Bernard Collin
mercredi 17 juin 2009
Quand je ne verrai plus
Libellés : arbres, Collin Bernard, photos, poésie, reflets
Abonnement:
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire