ne me reste plus
que l'errance dans ton ombre qui est mon ombre
ne me reste plus
que d'habiter ta voix qui est ma voix...************- la voie est-elle devenue étroite, ô camarade
alors qu'elle commence à tes pas ?
- Assiégé par la mer et les livres saints
- Sommes-nous finis ?
- Non. Nous résisterons comme les monuments anciens
nous résisteront au temps comme les crânes des morts
comme l'air et le regard des martyrs, nous résisteront...************il comprend -m'a-t-il dit- que la patrie
c'est de boire le café de sa mère
et de rentrer au soir...
Mahmoud Darwich (extraits de Rien qu'une autre année)
vendredi 9 janvier 2009
Coucher de soleil sur Gaza
Libellés : collages, Darwich Mahmoud, poésie
Abonnement:
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire